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2022 - 2021

À bout de sueurs
(Musique live)

Texte lauréat de la Troisième édition du Prix Lucernaire - Laurent Terzieff - Pascale de Boysson avec le soutien de la SACD et les Éditions l'Harmattan.

À bout de sueurs (pièce éditée chez Lansman éditeur)


De Hakim Bah

Mise en scéne : Hakim Bah et Diane Chavel


A V E C

Diarietou Keita (Fifi et narratrice)

Vhan Olsendombo (Bachir)

Claudia Mongumu (Binta)

Victor Pitoiset (Musicien)


C R É A T I O N S O N O R E :

Victor Pitoiset et Pierre-Jean Rigal


L U M I È R E :

Gabriéles Miriglia


S C É N O G R A P H I E :

Irène Mariani


C O S T U M I È R E S :

Sara Bartesaghi Gallo et Simona Grassano

 

P R O D U C T I O N :

 

Compagnie Paupières Mobiles


C O P R O D U C T I O N :

Compagnie issue de secours


C O R É A L I S A T I O N :

Théatre Lucernaire

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Binta revoit Fifi, son amie d’enfance, après de longues années de séparation. Fifi est allée vivre en France après avoir
rencontré Michel sur internet. Elle initie Binta à cet outil pour la libérer d’une vie conjugale harassante. Binta quitte son mari
Bachir pour aller rejoindre un autre homme, sous prétexte d’aller secourir un frère malade en France. Les mois passent. Bachir
met tout en œuvre pour reconquérir Binta, désormais injoignable. Il prend le parti de venir la récupérer à Paris, et abandonne
ses enfants. Les enfants décident alors de partir à leur tour avec l’espoir de revoir leur maman.

À bout de sueurs est une tragédie sur le mirage de l’exil, et une longue plongée aux enfers, qui engloutit
implacablement une famille entière, femme, mari, enfants.

Les Feux du soir - Alicia

(Création sonore live)

LA FRESQUE 

Il était promis à décupler l’intelligence humaine, à guérir la dépression, peut-être le cancer… mais le rétrovirus appelé "LA GRAINE" s’est échappé trop tôt. Indolore, inaperçu au milieu des guerres de profits, il passe les frontières en silence. Jusqu’au jour où l’humain change. Sa peau prend la dureté de l’écorce, ses membres s’affûtent à mesure que sa pensée s’endort... Et sur sa bouche qui ne mange plus, un sourire béat se met à fleurir. Mort ou vif, chacun de ces Souvenirs entre en chasse : il lui faut une étreinte, un peu de chaleur qui le nourrira, transformant au passage sa victime. Quant aux rares survivants, il leur reste peu de choix : se cacher, s'enfuir ou rebâtir. 

 

EPISODE : ALICIA

Ce soir, dans la grande halle d’un refuge un an après la fin du monde, ALICIA QUERIGNON fait tinter son verre : à peine arrivée, la jeune fille aimerait porter un toast. Mais son merci déraille… Lycéenne brillante, dévouée à une mère fragile et à un système scolaire qui l’a portée aux nues, elle dérape. Ses plaisanteries inoffensives s’émaillent de flashbacks migraineux : plus s'offre à nous l’effondrement de sa ville natale, plus Alicia paraît hantée. Par l’amertume d’abord, que le monde ne lui ait pas tenu promesse. Et puis, par JOACHIM : adolescent railleur et arrogant, il accompagne les premiers temps de sa fuite et, semble-t-il, sa survie endeuillée. 

Ballotés entre l’espace mental bouillonnant d’Alicia et son témoignage doux-amer, lorsqu’enfin nous comprenons qu’elle a perdu ce Joachim à qui elle doit sa vie, il est trop tard : son oraison s'achève, l’étau s’est refermé, et la voilà prête à commettre l’irréparable — à devenir l’innommable. 




Écriture et mise en scène : Adrien Sandrin

Production : Le Fil Bleu / In Carne
Musique Live : Victor Pitoiset
Scénographie : Emma Alizarine - collectif nymphe

Lumières : Julie Znosko - collectif nymphe

Intérprètes :

Léonie Gobion - Alicia

Gibriel Ladkhdari - joachim

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Quand je pense que la vie... (karaoke stories)

N'avez-vous jamais rêvé de recommencer à zéro pour faire enfin les bons choix ? Ce karaoké dont vous êtes le héros vous permet de choisir votre vie le temps d'une chanson populaire. Ce dispositif interactif enjoint le public à faire des choix grâce à un ensemble de contrôleurs disposés devant eux actionnant ainsi les deux comédiens au plateau. L'enjeu est de taille : réussir sa vie !

 

Écriture paroles , vidéo et mise en scène : Camille Saintagne

Musique : Victor Pitoiset et Florent béché

Avec Henry Lemaigre et Moira Dalant

Compagnie Satin rose

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Que la peur passe loin de moi

(musique originale live)

Création 2021 à partir de poèmes d'Attila Jozsef

Ce spectacle explore le destin d’Attila Jozsef . Ce poète hongrois est lié de manière troublante à l’histoire de son pays. Tout comme son poète, la Hongrie apparait parfois solitaire et orpheline. Méconnue de ses voisins européens, elle n’a eu de cesse d’affirmer son identité linguistique et culturelle unique. Ce « petit peuple » est le seul à n’avoir aucune origine ethnique ou linguistique commune avec un autre pays d’Europe. Territoire envahi et convoité en tant que place stratégique militaire par les turques, les mongols, les autrichiens, les roumains, l’ex-URSS, la Hongrie a vu ses frontières régulièrement remises en question et son intégrité menacée. La question de l’identité est donc fondamentale et la culture hongroise est riche de complexités.

Nous avons réalisé une dizaine d'entretiens avec des expatriés hongrois pour recueillir des témoignages variés au regard des générations, des vécus etc… Nous avons posé des questions telles que «  La Hongrie vous manque-t-elle ? Quel est votre rapport à votre langue natale ? Quelles sont les valeurs constitutives de l’identité hongroise selon-vous ?» Nous avons mis ces mots dans la bouche d'un personnage, nous en avons fait un spectacle.

 

Écriture et mise en scène : Camille Saintagne

Musique : Victor Pitoiset

Avec Daniel Baldauf et Szandra Guary

Compagnie Satin rose

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2018

Dans la République du bonheur (musique originale live)

"Oui, durant des nuits comme celle-ci prendre le taxi est formidable et le fait que je paye pour mon bonheur rend mon bonheur des plus doux [...]."

C'est Noël, Maman, Papa, Grand-mère, Grand- père, Debbie, Hazel dégustent la dinde, baignés par les lumières du sapin artificiel. Les discussions se font tantôt convenues et tantôt acerbes jusqu'à ce qu'apparaisse subitement l'Oncle Bob. 
Le réveillon familial se transforme bien vite en une satire trash, corrosive et musicale, une réflexion sur le bonheur dans nos sociétés occidentales. Plongés dans une dramaturgie déstructurée qui emprunte ses trois parties à la Divine Comédie (l'Enfer, le Purgatoire et le Paradis), nous sommes confrontés aux vices de ces personnages.
Au travers de l'écriture acérée et implacable de Crimp, le microcosme de la bulle familiale devient le miroir de la société : ses névroses, ses obsessions, sa violence.


Auteur : Martin Crimp 
Mise en scène : Camille Saintagne 
Avec Daniel Baldauf, Louise Cassin, Moïra Dalant, Pablo Gallego, Henry Lemaigre, Ninon Leyshon, Lise Moreau, Cécile Oquendo
Musique originale live : Victor Pitoiset
Costumes : Anna Salles
Assistanat costumes : Mathilde Ozanam
Administration et production : Anouk Pellet

Compagnie Satin Rose

Graphisme affiche : Louise Courtel

2013 - 2015

Avé Pussycat cabaret new burlesque (direction musicale)

Humour, magie, fakirisme, plumes, paillettes et rock n’roll. Laissez-vous tenter par ce cabaret absurde, décalé mais poétique, décidément sensuel et rock n’roll.
AVE PUSSYCAT: un cabaret new burlesque déjanté présenté par un couple improbable à l’humour deuxième degré ! D’un magicien loufoque aux mystérieux rituels d’une dame en vert, des créatures sublimes vous enchanterons avec leur effeuillages sur le son endiablé d’une orchestre gominé !
Excès et humour au menu d’un show voluptueux et hilarant!

Échappez à la réalité ! Venez savourer l’élégance de l’absurde et la poésie du rire ! Attention : Vous aurez mal aux zygomatiques!!

 

Sur une idée originale de : Donna Coeursleone
Textes et mise en scène: Maria Dolores, Donna Coeursleone
Chorégraphies: Stefania Brannetti
Co-production : Donna Coeursleone, Compagnie Liria, La Scène du Canal-Jemappes
Avec: Maria Dolores, Christian Tetard, Raymond Raymondson, Louise de Ville, Ava la dame en vert, Danyboy,  Lila Chupa-Hoop, Donna Coeursleone
Direction musicale : Victor Pitoiset

Le centre Jemmapes accueille souvent des artistes plus familiers des festivals de rue que des scènes parisiennes, à l’image de Maria Dolores, le clown de Lula Hugot. Dans le cabaret burlesque Ave Pussycat , elle fait d’ailleurs office de Madame Loyal, fêtant 25 ans d’union avec son mari d’origine grecque (Christian Tétard). Par rapport aux autres spectacles du genre, Ave Pussycat compte plus de personnages comiques que d’effeuilleuses, ce qui fonctionne très bien. En plus, on est heureux de découvrir sur scène Raymond Raymondson, notamment dans son numéro de close-up animalier. A l’aide d’un lapin et deux cailles plumées, il électrise le public, après avoir enchaîné des gimmicks de magicien ridicule, mouvements de mains et claquements de doigts signifiant cette magie qui n’apparaît pas, dans un élan désespérant et génial…

 

La soirée est ambiancée par un groupe de rock à l’ancienne, façon Happy Days, les Perfectos. Entre strip tease et humour, Ava parodie la femme fatale enivrée de sa propre beauté, cuisine une fougasse, avale des lames de rasoir ou épouse de son corps du verre fraîchement pilé. Pour l’érotisme, Cherry Lyly Darling et Lila Chupa-Hoops se dévêtent avec un art consommé de l’effeuillage, tandis que Donna Coeursleone, enceinte de sept mois et sensuelle, accouche de bambins inanimés en madone chrétienne.

 

Maria Dolores est au sommet de son art : qu’elle saute comme un dauphin, organise une soirée dans un foyer des jeunes-filles-mères (sic), se prenne pour Catherine Deneuve ou Nana Mouscouri, ça marche… On l’apprécie aussi en Bibi, avec son blouson de cuir bleu électrique, quand elle part dans un délire années 80 où perce tout le drame esthétique de l’époque. Alors qu’un technicien ne cesse de traverser la scène (Raymond Raymonson), une ignoble femme de ménage se transforme en mannequin androgyne. Bref, tout part en live sur ce plateau balayé d’énergies disparates. Et même si la soirée est un peu longue – 2h15 plus une demi-heure d’entracte -, c’est un des cabarets les plus marrants de la scène actuelle.

2015

Bonnes !

Auteur :  Jean Genet 

Réalisateur/Metteur en Scène :  Camille Saintagne 

Interprète :  Daniel Baldauf ,  David Réménièras ,  Léa Bare  
 
Musique:  Victor Pitoiset
Les bonnes au masculin sont entraînées dans un élan cabarétique où le New-Burlesque côtoie le voguing et le clown.

Réflexion sur la sororité, sur le genre, sur la lutte des classes mais avant tout fantasme, fantasme lesbien, fantasme d'inceste, fantasme d'enfermement, la pièce a tour à tour tout endossé.

Avec la Compagnie Satin Rose, les bonnes au masculin sont entraînées dans un élan cabarétique où le New-Burlesque côtoie le voguing et le clown. Toutes ces formes, souvent mises à la marge des pratiques artistiques, interrogent l'identité et campent des stéréotypes, miroirs beaucoup trop fidèles de la réalité.

La force de la poésie de Jean Genet mais aussi son humour sont conservés tout en entrant dans une fantasmagorie moderne où Aznavour côtoie Peaches, où le hip-hop côtoie le rock, où l'esthétique queer se frotte à la théorie du genre et où Madame... mais non nous ne parlerons pas de Madame.

Les signes théâtraux se font codes, règles immuables : les paillettes sont le signe de la richesse, les talons le signe de la féminité, les gants en caoutchouc le signe de la domesticité. Et si ces signes ne voulaient plus rien dire ? A quoi assisterait-on ? 

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